Une première à la bidOthèque

Les cinq écriturier-es andrésien-es qui s’étaient risqués à prendre la plume en mars, ont pu écouter leurs textes mercredi soir, portés par la voix de quatre lectrices (s’étant risquées elles aussi), dans une seconde vie qu’ils méritaient bien.
La voix a donné une peau (Bernard Noël) à ces mots tantôt graves, tantôt poétiques ou franchement humoristiques.
Ces écrits tout simples ont mis en évidence à la fois la force de la singularité de chaque participant ( écrivant et lecteur) et le plaisir d’être articulés à d’autres par le langage (écrits individuels, écrits collectifs).
Ces créations ont surpris, par leur quantité et par leur qualité, un auditoire nombreux, attentif, touché par ces sources vives existant en chacun. Sources et ressources… comme une modeste contribution à la manifestation culturelle et citoyenne qui semble s’amplifier à Saint André ces dernières années.
Cette fête humble, mais intense, de ce qui est traces langagières, eut lieu dans la petite bibliothèque. Les murs, impressionnés, ont reculé je crois de quelques mètres (« et pourquoi pas? » R. Desnos) pour la contenir, et attendent d’autres artisans pour une prochaine fois.
Écriture( des arts en général), lecture…parole! l’être humain n’est pas prêt de se taire!!!
Dans le blanc qui restait, entre les mots, somnolait d’un œil, comme savent le faire si bien les bêtes, une expérience sensible et amicale, qui elle aussi rassemble.

Martine

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